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9 heures 55, mars

6 mars 2007

boy boy.

Voyez-vous il y a une folie grave dans l'air, comme le prouve une certaine conversation avec Y. (passons), par-dessus tout j'aime M. et sa façon très simple de résumer ma vie (manger des petits Lu, se laisser pousser les cheveux, glousser). Parlons peu parlons bien, ce blog n'a plus de raison d'être pour certaines raisons, peut-être qu'il me rappelle des choses à oublier, peut-être aussi que j'ai juste envie de passer plus de temps à des choses essentielles (faire des crêpes, des siestes dans l'herbe, faire des photomatons moches et courir sous la pluie).
Mamèche [queen of ze night] dit: et à parler laidement le néerlandais, aussi
(oui aussi)

Bye bye cookies (L)

crocodiles






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16 février 2007

Time for heroes.

Un mois sans article, åh nej !  Le temps passe un peu trop vite.
Bon. Depuis que je travaille à la maternelle, où je peux me permettre d'avoir six ans d'âge mental, j'entends tout et n'importe quoi. Mais quand j'entends un père dire à sa fille de quatre ans "tu verras, quand tu seras à la fac tu travailleras tellement que tu auras même plus le temps de dormir", ça me donne limite le syndrome de Tourette. Moi quand j'avais quatre ans je suçais la mines des feutres et je me coupais les cheveux en classe, j'en aurais rien eu à foutre de la fac si j'avais su ce que c'était, tout ce qui m'intéressait c'était d'aller dans le parc pour manger des fourmis et tenir la main de Benjamin. Et aujourd'hui je vais à la fac, je fais des avions en papier en classe et je joue à la marelle dans la cour, mon insomnie est dûe à tout sauf au travail, je souffle dans ma paille pour faire des bulles dans le lait et je rêve de marcher dans la rue en tenant la main d'un garçon. cqfd.

bientôt : des trucs chouettes.
pour l'instant : dodo.


ps: merci pour vos mails :) Téo répondra à ceux qui lui étaient destinés dès qu'il aura fini de se dandiner devant sa webcam sur la musique de Super Mario.

22 janvier 2007

you make me feel -

Je suis dans un genre d'autisme post-concert. C'était peut-être une claque dont j'avais besoin, j'en sais rien. Romain se connecte sur msn à l'instant où je retrouve la liste faite cet été (à ne pas oublier dans la valise) avant d'aller le voir. Je crois aux coïncidences mais je crois aussi que des fois on ne sait vraiment pas s'y prendre avec la vie.
Trois semaines à tenir et tout est à nouveau calme, supporter l'attente avec Archive en boucle et Electric President sous les nuages. Il faut se lever tôt, ne rien brusquer, et surtout se dire que tout
ira bien.

_L_

3 décembre 2006

post-it

pssst, check out.

Je vais jouer à DatingSim toute la nuit, me droguer au sucre et manger des Chocapic, ne pas oublier que je tombe amoureuse et surtout, surtout ne pas fermer les yeux.

Je suis à vous dans cinq-dix minutes.

26 novembre 2006

measuring cups -

Quand je suis tombé amoureux de toi on était en mai.
C'était toi la plus populaire dans la classe, c'était toi que tous les garçons regardaient, que toutes les filles enviaient. Moi je ne voyais que tes yeux bleus, tes jupes à froufrous, tes petits doigts souples. Quand il faisait beau, il y avait des reflets dans tes cheveux, on aurait dit du sable sur la plage ou du maïs chaud. J'écrivais ton prénom dans la marge, j'avais même fait la liste de tous les mots qui rimaient avec.

Quand on s'est embrassés pour la première fois, on était vendredi.
Au bout d'un an je connaissais tes yeux par coeur. Une fois on avait eu un fou rire, et tu riais tellement qu'ils étaient devenus turquoise. Quand tu pleurais ils étaient bleu foncé, comme si on avait renversé de l'encre à l'intérieur. A côté de toi, je me faisais l'effet d'être un petit con. Les autres se demandaient ce que tu foutais avec moi, ce que tu pouvais bien me trouver. J'ai jamais su ce que tu leur répondais. Tout ce que je savais, c'est que je vivais pour toi; c'est pour toi que je faisais l'effort de respirer. Parfois je passais des jours entiers au lit, à me shooter aux somnifères, pour ne plus penser à toi en permanence. Tu sais ce que c'est, de penser à quelqu'un à chaque seconde, d'avoir son nom dans la tête, son visage gravé sur la rétine, de pouvoir sentir son odeur rien qu'en fermant les yeux, tu sais ce que c'est que d'avoir quelqu'un dans la peau au point d'en devenir cinglé ?
Tu l'as jamais su, ma pauvre, peut-être que t'as jamais voulu le savoir.

Quand j'ai arrêté de t'aimer, on était en hiver.
Peu à peu tu es devenue différente. Tu as noyé tes yeux dans des litres de mascara qui coulait sous la pluie, et tes cheveux n'avaient plus la couleur du maïs chaud. On a arrêté de faire l'amour quand tes os sont devenus pointus sous ta peau. Aujourd'hui tu t'en fous pas mal de la couleur du ciel le matin, du bruit des cailloux sous les pieds, ça ne t'intéresse plus de savoir combien de grenouilles on peut attraper en une heure, ou combien de kilos de bonbons on peut manger avant d'être malade, ça ne te fascine plus de voir le soleil se lever, de lire de la poésie, ou de savoir que la ligne 14 du métro fonctionne sans conducteur. Tu n'aimes plus les longs trajets en train la nuit, tu n'aimes plus écrire sur le trottoir avec des craies bleues, aller à des concerts, ou manger des marrons grillés.


J'espère que tu me comprendras. Tes yeux étaient devenus trop tristes.

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22 novembre 2006

like woah.

J'aime Miu parce qu'elle colle des gommettes sur les photomatons où elle se trouve moche. Je l'aime parce que c'est la seule qui court sous la pluie en jupe, qui écoute 300 fois le générique d'Urgences, la seule qui trempe ses frites dans son Coca et met du Kiri sur ses petits Lu.
Et quand elle m'envoie des photos de ses pieds à trois heures du matin, ça me donne envie de débarquer chez elle pour regarder That 70's show et se rouler dans l'herbe comme des hippies.

C'est tout pour aujourd'hui, kapoom-ziing.

edit-de-Miu: oui bon j'avoue tout.

19 novembre 2006

paper hearts & long distance relationships -

,
le nez dans la mie de pain chaude/ le pop corn entre les dents/ l'odeur des livres/ le fil enroulé autour des doigts/ écouter une chanson 200 fois/ connaître son numéro de téléphone par coeur/ se pencher au-dessus du vide/ le soleil qui se lève/ la rosée dans les cheveux/ la confiture qui colle sur les doigts/ presser son visage contre une vitre/ regarder vingt épisodes de Friends au lieu d'aller en cours/ les livres dévorés dans le métro/ le chocolat chaud/ les paroles de chansons dans la marge/ le sshhhh-sshhhh de la pluie/ le soleil qui chauffe les joues/ les fous rires qui font mal au ventre/ la neige qui tombe dans le cou/ l'odeur de la lessive/ acheter des billets de train/ faire des crêpes/ chatouiller, caresser, effleurer, frôler //

et je me drogue à tout ça, et j'en ai jamais assez.

17 novembre 2006

etc.

Je veux.

15 novembre 2006

about you -

Reims c'était bien (L)
Demain c'est jeudi et je suis déjà en week-end.
++

du_bleu___des_oiseaux

10 novembre 2006

cookies & milk mean love

J'étais assise par terre. Il fumait adossé au mur.
- Elle est belle ? je lui ai demandé. Tu l'aimes ?
- Elle a des jambes de rêve, faudrait que tu voies ça.
- Et ?
- .... et quoi ?

Mais putain mon pauvre, quand je te parle de beauté je te parle pas de jambes de rêve, elle peut avoir des jambes de deux mètres si elle veut, c'est pas de ça dont je te parle. Quand je te parle de beauté je te parle pas d'un petit cul dans un jean slim, je te parle pas de petits seins qui pointent sous son pull, ni d'un ventre plat.
Moi quand je te parle de beauté je te parle de hanches moelleuses, de cuisses tendres, d'un petit ventre doux, avec des seins ronds et sucrés. Je te parle de l'odeur de son cou quand tu enfonces ton nez dans ses cheveux, des taches de rousseur sur ses joues quand l'été arrive, de ses petits pieds blancs. Je te parle de son odeur de miel chaud le matin, du goût des larmes qui roulent sur ses joues parfois.

Et quand je te parle d'amour, je te parle pas de sexe trois fois par jour, ni de mots en toc que tu auras entendu dans des films. Quand je te parle d'amour je te parle d'une chanson que tu as dans la tête dès que tu es avec elle. Des petits "je t'aime" qu'elle glisse dans les poches de ton manteau quand tu regardes ailleurs. Je te parle de la chaleur de sa peau quand tu glisses ta main sous son t-shirt, sa peau tout en satin. Des jours qui passent trop vite quand elle est là, trop lentement quand elle est loin. Des disputes, pour trois fois rien, qui font briller ses yeux d'un quelque chose d'indéfinissable, des mots qu'elle te jette à la tête, parfois des mots affreux, de ta haine pendant quelques heures. Je te parle de son sourire quand tout est pardonné, que tout peut recommencer.

Et toujours cette chanson dans ta tête, quand elle te tient la main, toujours cette chanson. Toujours.
Tu vois, c'est de ça dont je te parle.

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