but I can't stop listening to the sound of two soft voices
J'ai fait le vide autour de moi. Va savoir si ça changera quelque chose. J'écoute Kings of convenience et Thomas Dybdahl avec des barettes dans les cheveux, j'ai envie de marcher dans trois mètres de neige et que ça sente le bois frais, regarder passer la journée avec de la vodka glacée et des mangas comme au collège, être sur une terasse au bord d'un lac, tout ça. J'ai retrouvé mon journal de Picsou que j'avais volé à S. en Norvège, avec Donald qui crie "vi trenger hjelp !" parce qu'il est attaqué par un vampire (mais en fait on découvre que c'est un faux vampire qui joue dans une pub, ouf).
J'ai un projet qui se construit, qui m'obsède. Un projet synonyme d'avion(s), de neige, de nez rouge dans l'écharpe, de nuit qui tombe à 15h, d'été tardif, de kioskes à musique, de ferrys, de tramways, de pêche au crabe, de chocolat aux noisettes Kvikk lunsj acheté avec les clopes et les timbres.
J'en dis pas plus. Allez écouter le cd de Thomas Dybdahl, parfait pour finir la journée, affalé sur son lit en faisant des bulles dans son verre de lait.
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